Il ne faut pas oublier les foires de « la loue ». Traditionnellement elles se tenaient pour la St Jean le 24 juin, pour l’embauche des ouvriers agricoles des travaux d’été, et pour la St Martin le 11 novembre (!) pour recruter les ouvriers pour les travaux d’hiver et de printemps.
Pour la foire de la Sainte Catherine, c’était la grande fête qui durait 3 jours. Toutes les places, les rues, étaient occupées par les marchands et la foule des acheteurs. Le vin coulait à flot. C’était le temps des provisions pour l’hiver, le temps des retrouvailles annuelles pour certain, le temps des rencontres, le temps des promesses d’épousailles pour d’autres, ainsi allait la vie dans Langeac.
Jour de foire ou jour de marché aux bestiaux ? Il est curieux que a chaque place soit organisé un marché différents. Les bovins étaient au quai, les veaux place Navarin, les moutons place Jules Maigne. Sauf erreur il existe une seule carte postale sur le marché des moutons !
Les foires et les marchés attiraient toujours beaucoup de monde à Langeac. Les commerçants, les bistrots, les restaurants « faisaient leur beurre ».
Ces deux photos ont été prises a quelques minutes d’intervalle de la fenêtre d’une maison donnant sur la place.
Lors des foires et des marchés il était courant de rencontrer des musiciens de rue, des acrobates, ou d’autres « artistes ». J’ai le souvenir très fort des joueurs de vielle tournant la manivelle!
La place Jules Maigne: c’est le seul document en ma possession sur lequel on voit des moutons. C’était pourtant sur cette place que se tenait le marché aux moutons.
Le plus souvent les langeadois appelaient cette place: » place aux moutons ». C’était plus simple.
Les anciens n’ont pas oublié le camion « Conchon Quinette », présent sur les foires et marchés. Cette firme auvergnate, de Sainte Florine, était un important fabricant de vêtement de travail.